SEPTEMBRE et OCTOBRE 2016

Fin septembre 2016, nous voici de retour à bord de Noulica, qui nous attendait sagement à Deltaville, en Virginie.
Les premiers jours sont occupés à avitailler le bateau (nous avons gardé la voiture de location quelques jours), mais aussi à réparer plusieurs éléments qui ne marchaient plus, comme c'est souvent le cas après une longue absence :
La pompe de refroidissement du frigo, panne du pressostat.
Le robinet de la cuisine qui nous faisait un grand geiser. Big problem, car les robinets américains ne sont pas faits comme les nôtres...
Un bouchon qui saute dans le dessal, ce qui envoie quelques dizaines de litres d'eau dans la cale.
Et plus sérieux, une panne du chargeur de batteries, qui fait en plus sauter le disjoncteur du transfo. Assez critique, car c'est un chargeur 24V, qui est bien sûr alimenté en 220V. Inexistant de ce côté de l'Atlantique...

Heureusement, la quincaillerie très bien fournie de Deltaville nous fournit des joints toriques adaptés au robinet de la cuisine, et Patrick trouve rapidement la panne du chargeur : un pont redresseur dont une diode est claquée. Une commande chez Digikey, deux jours après nous recevons un pièce équivalente, et ça repart !

Nous sommes heureux d'avoir la visite de Sandy et John, venant du cap Hatteras, qui retournent dans le Minnesota avec leur caravane. Et deux jours après, ce sont Michele et Tim (et Gizmo) qui passent nous voir en retournant chez eux avec un nouveau dinghy.

Nous reprenons tranquillement les travaux sur Noulica, d'abord un grand nettoyage intérieur et extérieur, y compris les tecks, et l'ajout d'une tôle de protection sur la pièce d'étrave.

Nous recevons notre nouveau dinghy, un hypalon à fond rigide. High tech, c'est ce qu'il faut pour les Bahamas.

Révision du moteur, en particulier de son circuit de gasoil.


Révision de la mécanique de la dérive : un axe tournait rond comme une patate, car il était tordu. Après l'avoir redressé, tout marche bien.
Retouches d'époxy et de peinture sur la coque, (à l'avant où l'ancre vient parfois cogner, et à l'arrière à cause des manoeuvres de moteur hors-bord), mais aussi sur le pont et à l'intérieur.
Et puis ponçage de la carène. Pas à la main, comme l'année dernière, nous achetons un ponceuse orbitale sur internet. Ca va bien plus vite et c'est bien moins fatiguant.
Et enfin, nous passons l'antifouling, et le 20 octobre, Noulica retrouve son élément, et nous restons quelques jours au mouillage devant la marina.


La batterie de démarrage du moteur rend l'âme, mais elle a 5 ans, ne nous plaignons pas. Nous la remplaçons facilement.
Dino est très content, car il n'aime pas trop vivre à bord du bateau à terre (il doit avoir peur de tomber). Au mouillage, il passe ses journées sur le pont, à tout observer.
Nous essayons notre nouvelle annexe : une vraie fusée avec son fond rigide.  Par mer plate, nous surfons à 13 noeuds, avec Dino en figure de proue ! Ca nous change des 4 noeuds de notre vieille annexe, avec son moteur de 2.5 cv...


Il ne reste plus qu'à avitailler pour notre descente vers la Floride.

NORFOLK
25 octobre

Nous mouillons le soir devant l'hôpital militaire.


GREAT BRIDGE
26 octobre
Une courte traite nous amène à cette escale technique. C'est un des rares endroits aux USA où nous pouvons faire remplir nos bouteilles de gaz, même s'il faut un peu parlementer... Nous faisons remplir deux bouteilles de 5kg, ça nous donnera une bonne autonomie.
Et le lendemain, nous faisons le plein de gasoil, en savourant le prix : environ 0.50€ le litre. Et aussi d'essence pour le petit hors-bord, dans les 55 centimes le litre. Les carburants sont un des rares produits à être nettement moins chers que chez nous.
Et nous faisons les pleins d'eau, ça c'est gratuit !
Nous sommes rejoints ici par Michele et Tim, et leur chien Gizmo, à bord de leur cata WAYWARD SUN, en route comme nous vers les Bahamas.

BUCK ISLAND SOUTH
28 octobre
Un temps frais et couvert le matin, ensoleillé et plus doux l'après-midi. Nous mouillons dans le sud de Buck Island, un endroit complètement désertique. Mais nous avons quand même un très bon réseau téléphonique...
Pas de possibilité de descendre à terre, ici. C'est un problème pour Gizmo, qui ne veut pas faire ses besoins sur le pont du cata, malgré un carré de pelouse que Tim et Michele on installé à bord. Tim vient chercher Patrick et Dino avec son annexe pour essayer de trouver un endroit adequat. Mais même en débarquant près d' une cabane de chasseurs assez délabrée,  rien à faire, aucun des deux chiens ne veut se soulager... Nous revenons sur WAYWARD SUN, et là, dès que Dino a repéré le carré de pelouse, il lève la patte dessus, suivi immédiatement par Gizmo ! Un gros problème de réglé !

BELHAVEN
29 octobre
Une longue traite, succession de plusieurs parties bien différentes. D'abord la descente de North River, puis la traversée d'Albemarle Sound, où nous nous étions fait secouer au printemps. Ensuite la longue remontée d'Alligator River, suivie des 20 milles du canal Alligator-Pungo (avec le courant dans le nez). Enfin une petite dizaine de milles pour atteindre Belhaven, où nous mouillons devant la cale de mise à l'eau.
Plus de 10 heures pour cette traite de 70 milles, effectuée par beau temps heureusement.

Nous restons ici le lendemain pour relaxer, et nous sommes rejoints par Tim et Michele. Nous recevons un panier de bienvenue de la part de la responsable de la chambre de commerce : un gobelet, un jeu de cartes, des magazines, un stylo et un badge, tout ça dans un petit sac. C'est bien agréable !

ORIENTAL
31 octobre
Le temps est couvert et bien frais, comme le vent (4 à 5), de nord-est heureusement, donc portant. Nous mouillons le soir dans le port d'Oriental, où nous pouvons nous faufiler grace à notre petit tirant d'eau. Nous sommes tout près du dinghy dock, inutile de sortir le hors bord pour les balades de Dino, nous y allons aux avirons.

LOOKOUT BIGHT
1er novembre
Une grande première ! La météo étant favorable, nous avons décidé de rejoindre Wrightsville Beach par la mer. Mais avant ça, nous sortons en mer à Beaufort et allons visiter Lookout Bight bien que ça ne soit pas sur notre route.
Un mouillage bien abrité, entouré de plages de sable, ça nous change de la vase molle du Waterway. Ca nous donne un petit aperçu des Bahamas, mais c'est quand même moins joli, et l'eau est moins claire.


Dino y retrouve ses activités de plage : grandes galopades et chasse aux crabes.




WRIGHTSVILLE BEACH
2 novembre



Nous arrivons en fin d'après-midi à Wrightsville Beach, où il y a un mouillage bien abrité avec un grand dinghy dock pour Dino.
Et nous y retrouvons Michele et Tim, arrivés hier aussi par la mer depuis Beaufort.


SOUTHPORT
3 novembre
Nous pensions faire une bonne traite vers Calabash Creek, mais nous partons assez tard, après un long papotage avec Tim sur les prochains mouillages. Finalement, nous nous arrêtons à Southport. Nous restons ici le lendemain, le temps de laisser passer un front pluvieux.


CALABASH CREEK
5 novembre
Le beau temps est revenu, mais plus frais, c'est normal après un front froid. Une petite traite nous mène à Calabash Creek. Nous profitons de notre annexe rapide pour emmener Dino sur la plage, près de l'inlet.




THOROUGH FARE CREEK
6 novembre
Une nouveauté ! Nous ne connaissions pas ce mouillage, que Michele et Tim nous ont indiqué.



En route, nous avons fait les pleins de gasoil et d'eau à Waca Wache marina, facile d'accès et d'un prix raisonable (1.20$ le gallon).
Au mouillage, nous accostons sur une dune de sable, puis c'est l'occasion d'une grande balade de 2 milles, avec Michele, Tim et les deux chiens.


AWENDAW CREEK
7 novembre
Il fait beau, mais bien frais. Nous tentons une sortie à Winyah bay Inlet, mais le vent de nord-est 4 à 5 lève une mer très agitée. Nous renonçons et reprenons le waterway. Nous mouillons à la tombée de la nuit (17h) à Awendaw Creek, et nous descendons Dino sur une petite plage, de l'autre côté du chenal.


STEAMBOAT CREEK
8 novembre
Nous avions envisagé de sortir à Charleston et de filer vers la Floride par la mer, mais finalement, nous décidons de rester sur le waterway, à la poursuite de Wayward Sun qui nous précède d'une douzaine de milles. Ce n'est peut-être pas le bon choix...
Nous mouillons ensemble le soir à Steamboat Creek, un joli mouillage où il y a un dinghy dock pour les chiens. Dino tombe à l'eau en sautant de l'annexe ! Et puis, comme le dinghy dock a été endommagé par le cyclone Matthew, et qu'il n' y a plus d'accès direct à terre, il revient à bord avec de la vase jusqu'en haut des pattes !



BEAUFORT SC
9 novembre
Ce Beaufort-ci se prononce "bioufor", contrairement à celui de Caroline du nord. Nous y arrivons en milieu de journée et décidons de nous y arrêter, l'occasion de visiter la ville que nous n'avons pas vue depuis 1999, et de papoter avec Michele et Tim qui vont rester ici aussi le lendemain.


RED BIRD CREEK
10 novembre
Nous attaquons la partie Georgie du waterway, sinueuse et avec de forts courants de marée. Mais ça se goupille bien, nous avons le courant portant une grande partie du trajet, ce qui nous permet une belle moyenne.
Nous mouillons le soir dans Red Bird Creek, mais il n'y a pas d'accès à terre pour Dino.


HAWKINS CREEK
11 novembre
Il fait toujours bien frais ! Aujourd'hui, nous avons une alternance de courants portants et contraires, mais la moyenne reste correcte. Nous mouillons à Hawkins Creek, juste au nord du chenal d'entrée à Brunswick. Un grand dinghy dock et un parc, parfait pour consoler Dino de la dernière escale.


BRICKHILL RIVER SOUTH
12 novembre
Un nouveau front froid nous passe dessus, temps couvert et vent fort, mais pas de pluie. Et on se les gèle encore !
Vivement la Floride ! Nous envions Michele et Tim qui ont sauté sur un créneau météo un peu scabreux, mais qui sont déjà à Sainte Augustine...
Dans St Andrew Sound, le waterway sort quasiment en pleine mer, qui est bien agitée. Nous avons le courant contraire, mais le vent portant et donc aussi les vagues, creuses et courtes comme toujours par vent contre courant. Ca reste maniable dans ce sens, mais il serait impossible d'aller en sens inverse !
Nous quittons le waterway pour emprunter Brickhill River sur toute sa longueur (c'est une grande marée basse, pas beaucoup d'eau par endroits...), et nous mouillons au sud de la rivière, près du dinghy dock qui donne accès au parc de Cumberland island.
Le lendemain matin, c'est la marée haute. Tellement haute qu'on ne voit quasiment plus la différence entre la rivière et la "terre ferme".



SHELL BLUFF LANDING
13 novembre
Le temps est couvert, et toujours bien frais. Nous approchons de la pleine lune et c'est une période de grandes marées, les courants sont forts, portants ou contraires. Après avoir traversé St John River, la rivière qui arrose Jacksonville, nous avons le courant dans le nez. Et en passant sous un pont fixe, le courant devient monstrueux : notre vitesse tombe à moins de 2 noeuds ! Plus de 5 noeuds de courant ! Des bateaux moins rapides que Noulica ne pourraient carrément pas passer...
Nous mouillons le soir à Shell Bluff Landing, où il y a une belle petite plage pour descendre Dino.


DAYTONA
14 novembre
Le temps est toujours couvert et encore un peu frais. Peu après le départ, nous passons Ste Augustine où Wayward Sun est sur un corps mort. Nous faisons un petit coucou à Michele et Tim, en attendant l'ouverture du pont.
Nous arrivons à Daytona le soir et avons une bonne surprise : le Memorial bridge, un des deux ponts ouvrants de Daytona est en cours de destruction. Un obstacle de moins ! Nous mouillons au sud de la ville, proches du dinghy dock.


COCOA BEACH
15 novembre
Ca-y-est, le temps s'améliore ! Le ciel est nuageux, avec de belles éclaircies, et il fait nettement plus doux.  Nous voyons beaucoup de lamentins, de part et d'autre de Haulover canal. Ca nous fait plaisir, car nous n'en avions quasiment pas vu à l'automne et au printemps derniers, et nous pensions qu'il n'y en avait plus...


Nous mouillons le soir à Cocoa Beach, au sud du pont, pas loin d'un grand dinghy dock.


VERO BEACH
16 novembre
Beau temps presque chaud, enfin le temps qu'on peut attendre en Floride !
Peu avant d'arriver, nous traversons Wabasso Beach, et voyons quelques belles maisons au bord de l'eau. Les gens qui vivent ici ont les moyens !




Et en début d'après-midi, nous arrivons à Vero Beach, qui va être notre base pour quelques semaines. Nous allons directement faire les pleins de gasoil et d'eau en arrivant, puis nous prenons un corps mort, à couple sur Nightingale, un bateau alaskan.

Vero Beach est une escale agréable : l'abri est excellent par tous les temps, un bon dinghy dock pour un accès facile à terre, un grand dog park pour Dino, des bus gratuits pour aller en ville... Et tout ça pour un prix raisonnable (15$ par jour).
Il y a même un petit salon nautique, où nous rencontrons un couple de Français qui ont une boîte de sellerie à Fort Pierce (Sunnyland Canvas).



L'humour ne perd pas ses droits, à propos d'une grosse racine qui ressemble à un alligator.



C'est l'occasion d'un avitaillement complet du bateau, car les prix sont bien moins chers ici qu'aux Bahamas. D'autant plus que Tim et Michele ont loué une grande voiture et nous emmènent chez Costco, une grande surface à prix discount. La voiture est pleine à ras-bord au retour, et il nous faudra trois voyages en dinghy pour amener nos emplettes au bateau (de nuit, et sous une pluie battante...).



Ken et Merydie, de Nouvelle Ecosse, rencontrés aux Bahamas l'hiver dernier, viennent nous rendre visite. Nous profitons de leur voiture pour faire remplir deux de nos bouteilles de propane (il est interdit de transporter les bouteilles de gaz dans les bus).

Pour Thanksgiving, la grande fête américaine, un grand rassemblement est organisé par le Yacht Club local pour tous les navigateurs : grand repas pour près de 200 personnes, où chacun amène quelque chose à manger. L'occasion de faire de nouvelles rencontres.



Nous voyons fleurir les décorations de Noël un peu partout, et le 2 décembre, c'est la Boat Parade, défilé nocturne de bateaux décorés.








FORT PIERCE
6 décembre
Après 3 semaines d'escale agréable à Vero, nous partons pour Fort Pierce à 12 petits milles au sud, où se trouve un inlet facile pour sortir en mer.
Et le 7 décembre, nous partons pour les Bahamas.


GREAT HARBOUR CAY, BAHAMAS
8 décembre
Après 25 heures et demie de traversée tranquille, malgré un gros troupeau de cargos sur notre route dans les parages de Grand Bahama, nous arrivons à Great Harbour Cay, dans les Berry Islands.


Les gens de la marina sont accueillants, et les fonctionnaires de l'immigration et la douane sont sympas, les formalités d'entrée se passent avec le sourire.
La marina est agréable, et très bien protégée, mais les tarifs ont augmenté de 33% depuis l'année dernière...
Et une période de mauvais temps et de vent fort nous y fait rester plus longtemps que prévu.

Une balade à travers l'île nous amène sur la grande plage au vent, notre première plage des Bahamas de cette saison.


Dino y retrouve ses activités favorites : galopades et safaris crabes.


HOFFMAN CAY
13 Décembre

Toujours dans l'archipel des Berry, nous mouillons dand l'ouest de Hoffman Cay. C'est vraiment les Bahamas !
Faible fond, eau parfaitement claire et sa couleur caractéristique, vue distincte du fond avec l'ombre du bateau...


Et vision distincte de la ligne de mouillage et de l'ancre.
Et une belle plage déserte pour descendre Dino, et Gizmo car Michele et Tim sont aussi ici.



Nous ne restons qu'une nuit, dommage ! Mais nous voulons profiter d'un bon créneau météo pour traverser vers les Exumas.


WEST BAY (NEW PROVIDENCE)
14 Décembre

Une jounée de vent faible, ce n'est pas si courant par ici !


Nous mouillons dans West Bay sur New Providence. C'est une escale technique : bon abri et bien placé entre les Berry et les Exumas.

HAWKSBILL CAY
15 Décembre

Nous quittons West Bay par calme plat. Pas beaucoup d'eau dans ces parages : à plusieurs milles au large, nous voyons encore distinctement le fond.


C'est une journée chaude, et il faut trouver de l'ombre.




Nous arrivons l'après-midi à Hawksbill Cay, notre première île des Exumas. Nous y retrouvons Michele et Tim qui nous font découvrir la côte au vent, par un petit sentier escarpé. Ce n'était pas prévu et nous ne sommes pas équipés : pas d'appareil photo, et pieds nus sur le corail, aïe, aïe ! Mais le paysage est superbe !

Mais à nouveau, la météo ne nous permet pas de rester : le vent va bientôt passer au sud-est assez fort pour plusieurs  jours, et nous repartons dès le lendemain.


BIG MAJORS SPOT
16 Décembre
Le vent a bien fraîchi, mais n'est pas encore contraire. Nous en profitons pour avancer, et allons mouiller à Big Majors Spot, près de Staniel Cay. C'est un très bel endroit, et nous allons y rester un moment. Le mouillage est bien protégé du nord au sud par l'est, ce qui ne gâte rien. La couleur de l'eau est bien sûr "bleu Bahamas".



Nous avons deux belles plages à proximité, et notre annexe rapide nous permet d'en découvrir d'autres.



Nous descendons à terre au moins deux fois par jour, souvent seuls sur la plage, et parfois en compagnie d'autres équipages, et d'autres chiens.







Sur une des plages de Big Majors, il y a des cochons sauvages et nageurs qui se précipitent vers les annexes pour quémander de la nourriture. Impressionnants, mais c'est une bonne façon de se débarasser de nos déchets organiques, ils mangent tout !




Nous passons Noël ici, en deux temps :
D'abord, le réveillon, avec bien sur l'ouverture des cadeaux.






Et le lendemain, festin à bord avec Michele et Tim, à l'occasion de l'anniversaire de Patrick.




RUDDER CUT CAY
28 décembre
Nous restons sous le vent des îles, dans deux à trois mètres de fond, ce qui nécessite de soigner la navigation, et allons mouiller à Rudder Cut Cay.


Dans une petite crique par quelques mètres de fond, un célèbre magicien a fait apparaître une sirène accoudée à un piano.


LEE STOCKING ISLAND
29 décembre
Une courte traite nous amène à Lee Stocking Island, un des rares mouillages protégés du nord-ouest par ici, et nous y attendons le passage d'un petit front froid.
En plus de sa protection, Lee Stocking nous offre plusieurs superbes plages, terrains de jeu pour Dino.
















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