LES ETAPES DE LA CONSTRUCTION


JANVIER 2014

Les températures sont douces, mais le temps assez pluvieux ce mois ci. Une opération chirurgicale de l'oreille interne pour Patrick, une visite dans la famille en Savoie et Isère... Peu de travaux spectaculaires sur Noulica !

Nous lançons la fabrication de deux pilotes automatiques de secours : compas magnétiques équipés de gyromètres, unités de puissance. Nous n'imaginons pas naviguer sans pilote, et donc, nous prenons nos précautions !

Pilotes


FEVRIER 2014

Nous modifions le câblage éléctrique dans la zone technique du moteur. Le but est de pouvoir mesurer la consommation du déssalinisateur, et le courant qui sera fourni par l'alternateur d'hélice, avec l'ampèremètre installé à l'automne.
Les deux grilles des cheminées de ventilation du moteur étaient en plastique,  fragiles et jaunissant aux UV (pourquoi les fournisseurs d'équipements bateau livrent-ils des objets qui ne tiennent pas les UV ?). Nous les remplaçons par deux grilles en teck réalisées sur mesures.


Grilles de ventilation


MARS AVRIL 2014


Nous finalisons le montage de l'alternateur d'hélice, que nous testerons lors de notre croisière de printemps.

Les températures douces permettent d'attaquer les travaux de carbone et d'époxy. Nous démontons et renforçons la pièce d'étrave endommagée lors d'un coup de vent l'an dernier. Nous en profitons pour tourner de nouveaux réas de davier, plus gros et dans un plastique plus dur.

Pièce d'étrave

Les plaques de plexi qui couvraient les afficheurs électroniques et le panneau moteur ne tenaient pas les UV. Elles devenaient opaques après quelques mois, et il fallait les repolir. Nous les remplaçons par un plexi de meilleure qualité (du moins on espère...).

Plexi

Et comme le congélateur est en service, les panneaux solaires sur le portique ont du mal à étaler notre consommation électrique. Nous achetons deux nouveaux panneaux solaires de 100W chacun, que nous installons à plat, un sur le roof,  l'autre sur la plage avant.  Problème : comme bien souvent, ces panneaux ont des angles très vifs, dangereux pour les pieds, et dans lesquels les cordages viennent se coincer régulièrement. C'était un problème récurrent sur Millivore, notre bateau précédent. Pour régler définitivement le problème, nous lançons la production en série de coins supports de panneaux solaires, en élastomère silicone. Leur forme arrondie efface complètement l'angle vif des panneaux, les cordages ne pourrons pas se prendre dedans, et comme ils sont très mous, on ne se massacrera pas les orteils en cas de choc.

coins

coins

Panneau solaire

A l'intérieur, nous faisons des retouches de vernis. Et comme le tissus des coussins du carré commençait à s'abîmer, après trois ans de vie à plein temps à bord, nous refaisons les coussins en skaï, plus facile à nettoyer et espérons-le, plus durable. Fin avril, les 6 coussins d'assise sont terminés, il reste les 9 dossiers et les deux accoudoirs à faire.

nouveaux coussins


MAI 2014

Les nouveaux coussins en skaï sont terminés, assises et dossiers.

Dans la baille à mouillage, nous stratifions une structure de séparation pour les deux lignes de mouillage. L'année dernière, par mer agitée, la chaîne de la ligne secondaire avait glissé sur la ligne principale, et la bloquait. Désormais chaque ligne reste dans son coin.

Baille à mouillage

Nous racourcissons légèrement le tangon, et installons son hâle-bas.

Hale-bas

Les nouveaux panneaux solaires sont des 12V, comme souvent, et le circuit électrique du bord et en 24V. Nous ne voulons pas monter les panneaux en série comme ceux du portique, car à plat pont, ils seront souvent partiellement à l'ombre. Nous réalisons deux doubleurs de tensions, un pour chaque panneau, qui leur permet de charger individuellement les batteries. C'est très efficace, nous sommes en autonomie électrique complète, avec deux frigos en marche.

Nous réussissons enfin à faire tourner l'électronique du bord avec le PC sous Windows 98. L'électronique donne enfin toute sa mesure sans être interrompue à tout bout de champ par Windows, comme c'était le cas avec XP.

Et puis nous mettons Noulica à l'eau, et trouvons la solution à un problème de  mécanique de dérive qui nous empoisonnait depuis longtemps. La dérive monte et descend désormais très facilement.

Et c'est parti pour notre croisère de printemps !


JUILLET 2014

Notre croisière à montré que NOULICA commence à être bien au point. Seule quelques points restent à régler avant notre prochain départ en grande croisière.

Nous terminons l'installation de l'évent de la cuve à eaux noires, qui est désormais utilisable.

Les nouveaux panneaux solaires sont grands, et étaient supportés uniquement à leur périphérie. Il y avait un risque de les casser en cas d'appui au milieu. D'autant que Dino a pris l'habitude de se coucher sur celui du roof... Nous leur ajoutons un support central en élastomère silicone (même matière que les supports de coins). Ils sont désormais bien plus robustes.

Nous entamons une grande campagne de restauration des vernis, qui commençaient à s'abîmer après 3 ans sur les parties très sollicitées : table à cartes, fargues, poignées, mains courantes...
D'abord, un gros travail de ponçage.

Ponçage

Puis le vernis lui-même.

Vernis

Nous améliorons l'alimentation de l'éléctronique de bord, qui avait tendance à "planter" de façon aléatoire. Et nous remettons en service notre système de réception des fax météo, basé sur un PC portable mérovingien tournant sous Windows 95. Si,si ! Malgré les GRIB et les liaisons satellite, nous utilisons toujours cet ancien système très fiable.

Dans le balcon arrière, nous montons une grosse bobine. Elle recevra un long filin à larguer dans le sillage en cas d'homme (ou de femme) à la mer.

Bobine

Nous réalisons une "main de fer" (de main de maître), à partir d'une plaque d'inox et de beaucoup d'huile de coude. Elle permettra d'amarrer un cordage sur la chaîne d'ancre, et ainsi de réduire le bruit de la chaîne sur le davier dans les mouillages agités.

Main de fer


AOUT 2014

Nous améliorons le palan de barre d'écoute de grand-voile, qui était dur à régler, et nous changeons le palan de balancine de bôme qui était un peu faible.

Nous renforçons le taud de cockpit, pour pouvoir le porter par vent plus fort (cet été est particulièrement venté !). Il peut désormais supporter le mistral, et bientôt l'alizé... Gros paquet de tissu, car il mesure 4x5m !

taud


Nous réalisons un équipement de récupération d'homme à la mer, basé sur une frite de piscine : une saucisse flottante orange fluo qui sera amarée au bout d'un filin de 60m enroulé sur la grosse bobine. Nous l'appelons le "Soizic". Notez que la grosse bobine a reçu son filin.

Soizic


Soizic

Le Soizic se stocke le long d'une filière.

Soizic


Et puis, le grand départ approchant, nous commençons à déménager notre container. L'outillage et le matériel que nous ne garderons pas à bord, et notament le tour, sont stockés chez l'ami Daniel à Rennes. Nous visitons la famille et les amis du grand nord, et en profitons pour aller à l'ambassade des USA à Paris pour demander nos visas. Il faut en effet avoir un visa pour entrer aux USA en bateau privé, alors que l'ESTA suffit pour entrer en avion.



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