LEE STOCKING ISLAND
C'est ici que nous passons le réveillon du nouvel an, en deux temps :
D'abord nous célébrons le nouvel an en France, à 18h, puis le nouvel an d'ici à minuit.
Le premier janvier, le vent vire un peu plus sud, et le mouillage nord
derrière Lee Stocking devient un peu rouleur. Nous allons mouiller un
peu plus au sud, à un endroit mieux protégé. Il y a deux petites plages
pour Dino, et un petit sentier nous permet d'aller voir la côte au
vent, spectaculaire à cet endroit.
La côte au vent de Lee Stocking Island,...
...une côte coralienne spectaculaire
Relax à Lee Stocking
Un après-midi, des équipages organisent un pique-nique sur une des
plages. C'est bizarre, pour nous Français, de faire griller des
saucisses à 17h, mais c'est la coutume pour les Américains... A nous de
nous adapter !
Pique-nique sur la plage
GEORGE TOWN
4 janvier
Une courte traversée nous amène dans la rade de George Town, où nous
allons passer une partie de l'hiver. Nous mouillons d'abord à Sand
Dollar Beach, mais comme la météo nous annoce du mauvais temps pour
dans quelques jours, nous partons dès le lendemain pour Red Shanks,
mieux protégé.
La vie entourés d'Américains et de Canadiens ne nous empêche pas de
respecter les traditions françaises. Pour l'épiphanie, Françoise nous
fait une vraie galette des rois, avec une vraie fève en porcelaine et
une vraie couronne en carton, spécialement importées de France.
En toute justice, c'est Françoise qui a la fève !
Le mouillage de Red Shanks est joli et bien protégé, mais manque de
plages. Nous descendons Dino sur l'unique plage de Moss Cay, et c'est
parfois bien humide par temps frais...
Nous retrouvons ici Ti Matou et son équipage de Français qui vivent en Ontario, que nous avions rencontrés à Vero Beach.
Depuis Red Shanks, nous pouvons aller à George Town en annexe, pour
faire des courses. C'est bien pratique, mais parfois un peu humide
aussi.
Joli mouillage, mais côte rocheuse
Le 11 janvier, le vent est devenu plus maniable. Nous allons mouiller
devant George Town, ce qui nous permet de régler un problème de
connection Internet, puis nous retournons mouiller devant Sand Dollar
beach, sur Stocking Island. Nous y retrouvons Michele et Tim, sur
Wayward Sun, Merydie et Ken sur Quick Stick, et d'autre équipages
connus l'année dernière.
Ici, il y a des plages, au vent et sous le vent, et des sentiers qui nous permettent d'arpenter l'île.
Balade en groupe sur Stocking Island
Le mouillage de Sand Dollar. Cherchez Noulica !
Une partie rocheuse de la côte au vent
Un des multiples chemins de l'île
Une des plages au vent
On est bien, ici !
Des plages, des crabes, des sentiers étroits dans la végétation, des
odeurs... et pas de collier ni de laisse... Un vrai paradis pour Dino !
Un bon bain, après une longue balade, quel plaisir !
Le vent mollit, après une période de vent frais, nous remettons en place le taud de cockpit.
A l'ombre du taud
Le 20 janvier, c'est l'anniversaire de Finola, d'ESCAPE VELOCITY. Tim
organise les festivités, dans une grotte isolée que peu de gens
connaissent. Chacun vient avec un chapeau, réalisé spécialement pour
l'occasion.
Chapeaux !
Chapeau Tour Eiffel pour Patrick
Nous offrons un sand dollar à Finola
Un front froid va mous apporter du vent d'ouest assez fort. Nous
changeons de mouillage, et partons pour Crab Cay, de l'autre côté de la
baie. Ce n'est qu'à un mille, et nous pouvons facilement revenir à Sand
Dollar Beach en annexe, l'occasion d'un nouveau tour de l'est de l'île
avec Dino. Cette partie de Stocking Island est encore totalement
déserte.
Balade à l'est de Stocking Island...
... en fin d'après-midi
Sur Crab Cay, nous avons une petite plage de sable inaccessible par la terre, donc rien que pour nous.
Le mouillage de Crab Cay et sa petite plage
En attendant le front, un dinghy raft est organisé dans la baie
voisine. C'est une sorte d'apéritif, en fin d'après-midi, chaque
équipage à bord de son annexe.
Dinghy raft à Crab Cay
Nous y invitons un flamand rose grandeur nature amarré derrière un bateau (en l'absence des propriétaires descendus à terre...)
Flamand Rose au milieu du dinghy raft
Et Finola ne peut résister à l'envie d'y monter !
Un fois le front passé,
nous retournons à Sand Dollar, et faisons la manip inverse : Steve et
son chien Charlie nous invitent à visiter l'intérieur de Crab Cay, par
ses routes et chemins. Nous y retournons en dinghy.
Crab Cay a failli être massacrée par des promoteurs immobiliers, qui
voulaient y bâtir une station balnéaire de type Côte d'Azur : marina,
immeubles en bordure de mer, et même plages artificielles...
Heureusement, le projet est tombé à l'eau !
Il reste un réseau routier étonnant sur cette petite île, un joli pont
qui la relie à la terre ferme, et beaucoup de matériaux de construction
laissés à l'abandon.
Une plage de Crab Cay. A droite, ce n'est pas Dino mais son copain Charlie
Le 27 janvier, nous avons la douleur de voir mourir Dino, semble-t-il d'une insuffisance rénale. C'est très dur.
Dino a été associé à toute l'aventure Noulica : il a participé à toute
la construction du bateau, puis à toutes nos croisières, en
Méditerranée, et des deux cotés de l'Atlantique. Il adorait la vie ici,
aux Bahamas.
Mais la vie continue.
Le 1er février, Agnes, notre sympathique prof de yoga de l'année dernière reprend ses cours quotidiens, le matin sur la plage.
La position du guerrier
La position de l'arbre
Nous ne connaissons pas le nom de cette position...
Quand le vent est maniable, nous stockons l'annexe sur le côté de la
coque, suspendue à la drisse de grand-voile, avec le moteur, la nourrice et
la ligne de mouillage. Ainisi, elle est au sec, mais immédiatement
utilisable.
Stockage de l'annexe pour la nuit
Et toujours des petits travaux d'entretien. Ici, nous rajoutons des
pièces sur le taud de grand-voile, localement abîmé par les lattes du
taud de cockpit.
Couture à la machine
Nous continuons à explorer les plages et les sentiers de Stocking
Island, notamment du côté du "Monument". C'est un amer (un des rares
des Bahamas), planté sur le point culminant de l'île.
Monument Beach. Il va s'agir de grimper là-haut
"Intrepid trail", un des sentiers qui monte au monument
Au sommet d'une colline voisine
On se croirait dans un "Idiana Jones"
Vue de Monument Beach depuis le sommet
Et nous y voilà ! Le monument n'est qu'une construction en béton.
Devant le monument
Nous redescendons par un autre sentier, bien escarpé. Au point qu'il y a des cordes pour s'aider.
En descendant du monument
Quelque soit le vent, il y a toujours un mouillage abrité dans la rade
de George Town, et nous trouvons toujours un endroit confortable, même
si Sand Dollar Beach reste le plus beau.
Goat Cay, très bien abrité des vents de secteur sud
Devant l'hôtel Peace & Plenty, mouillage proche du village
Lecture au soleil
Fin février commence la 37éme George Town Regatta, une dizaine de jours
de festivités nautiques (il n'y a que deux régates de voiliers...).
D'abord, le Variety Show, spectacle musical donné par les navigateurs et les locaux.
Tour de chant d'Agnes et son partenaire
Le coconut challenge :
Près d'un millier de noix de coco sont déversées dans une baie, et des
concurrents, quatre par dinghy, équipés de palmes, doivent en récupérer
un maximum.
Coconut challenge : première épreuve
Ensuite,
toujours par équipe de quatre, un concurrent lance les noix de coco une
à une à un partenaire, qui les relance immédiatement derrière lui, et
les deux équipiers restant tentent de les rattraper dans un grand sac
poubelle.
Coconut challenge : deuxième épreuve
Et finalement, les quatre équipiers lancent chacun une noix de coco par
dessus un filet de volley ball, en visant une cible tracée au sol de
l'autre côté du filet.
Le downwind sailing dinghy race :
Des dinghies sans rames ni moteur, foncent vent arrière, propulsés par
un gréement de fortune. Un des dinghies est tiré par une voile de kite
surf qui doit lui assurer une victoire facile, mais les équipiers
n'arrivent pas à la piloter et la voile tombe à l'eau. Ils arrivent bon
derniers...
Downwind dinghy race
La blind race :
Deux personnes par dinghy. Le rameur a les yeux bandés, et son équipière le guide. C'est moins facile qu'on pourrait croire !
Départ de la blind race
Si, si ! Ils vont bien tous au même endroit !
Courses de paddle board, en deux catégories : homme et femmes.
Départ de la ladies paddle race
Et courses de kayaks, en deux catégories également.
Course de kayaks très disputée
Et tout ça, bien sûr, dans la bonne humeur ! Les vainqueurs gagnent un
bouteille de rhum, les seconds une bouteille de vin, les troisièmes une
bouteille de bière.
Cette année, nous ne sommes que spectateurs, mais nous avons bien l'intention de participer l'année prochaine.
Le lendemain, c'est la première "vraie" régate, dans la rade. Un cata
assure le spectacle en ayant de grosses difficultés à virer de bord. Ca
peut lui prendre un bon quart d'heure !
Et puis, la saison avance, il est temps pour nous de repartir vers le nord.
BLACK POINT
1er mars
Nous quittons George Town, et remontons l'archipel des Exumas, d'abord
au vent des îles, puis sous le vent après une entrée par Galliot Cut.
Nous mouillons le soir à Black Point.
SHROUD CAY
2 mars
Une nouveauté ! C'est la première fois que nous venons ici. La
protection est sommaire, mais l'île est jolie avec plusieurs "abers"
qui s'enfoncent dans la mangrove et qu'on peut remonter en dinghy.
Petite plage à Shroud Cay
Belle plage dans un aber à Shroud Cay
La côte de Shroud Cay est principalement coralienne
ROCK SOUND (ELEUTHERA)
3 mars
Nous quittons les Exumas pour aller visiter Rock Sound, sur Eleuthera,
une île que nous ne connaissons pas. L'endroit n'est pas très joli,
mais c'est un bon abri et nous attendons ici la fin d'un coup de vent
d'est. Un petit supermarché, mais quand même plus grand et mieux fourni
que celui de George Town, nous permet de compléter notre avitaillement.
Pas de belles plages ici, mais c'est un très bon abri
Le quai du village a l'air d'être en ruines, mais il est en fait
toujours en service. Nous voyons arriver, et repartir le cargo
ravitailleur.
Son nom est Eleuthera Express, mais un E est tombé !
ROYAL ISLAND
9 mars
Le coup de vent est passé, nous repartons vers le nord-ouest, et nous
mouillons le soir à Royal Island. Un bon abri, mais c'est une île
privée sans plage. Pas facile de descendre à terre.
C'est la fête de Françoise ! Galettes, crêpes et cidre au menu !
DEEP SEA CAY, ABACO
10 mars
Une traite de 66 milles vers Abaco, par beau temps et vent faible. Nous
tombons en panne sèche en cours de route, et nous finissons avec le
jerrycan de secours.
Nous mouillons à la tombée du jour à Deep Sea Cay, sur la côte est d'Abaco.
MARSH HARBOUR
11 mars
Première priorité : aller faire du gasoil ! Nous nous arrêtons à Boat
Harbour Marina. Manoeuvre délicate, car le fuel dock est encombré par
un énorme cata de location.
Nous repartons vers Marsh Harbour, sous un gros grain gris, avec pluie
battante et vent de nord-est 5 à 6. Ca devient une habitude, nous
avions eu la même chose la dernière fois que nous sommes venus ici, il
y a deux ans...
Nous mouillons à Marsh Harbour, et avons la visite de Dale et Amy, des
amis Américains que nous n'avions pas vus depuis 2005. C'est pour les
voir que nous avons fait ce détour par Abaco.
Au mouillage à Marsh Harbour
Incroyable mais vrai, il y a deux autres bateaux Français ici, Cava et
Tidom, plus Kiskeedee (devinez ce que ça veut dire !), un bateau
charter Américain avec un skipper Français, que nous avions rencontrés
il y a deux ans.
Bonne occasion de parler Français.
Marsh harbour est une bonne escale technique. l'abri est bon, par tous
les temps, et il y a un grand supermarché, le plus grand de toutes les
Bahamas. Parfait pour compléter l'avitaillement.
Nous attendons ici un bon créneau météo pour traverser vers la Floride.
C'est l'occasion de revoir le câblage des feux de route, qui donnait
des signes de faiblesse dûs à la corrosion.
Pas facile de faire des soudures à l'étrave, avec du vent !
C'est ici que nous célébrons l'anniversaire de Françoise, avec bien sûr un festin.
Anniversaire de Françoise, Champagne et foie gras
FORT PIERCE
22 mars
Nous traversons directement de Marsh Harbour vers Fort Pierce en
Floride, avec un départ le 21 mars au matin. La plus grande partie de
la traversée se fait tranquillement sur la Sea of Abaco, par vent
faible et mer plate. Nous traversons le Gulf Stream dans la nuit, c'est
un peu inconfortable car nous avons une petite brise d'ouest, juste
dans le nez. Nous arrivons le lendemain en milieu de journée à Fort
Pierce, et nous fonçons faire les formalités d'entrée aux USA.
VERO BEACH
22 mars
Comme la météo n'est pas bonne pour le lendemain, nous décidons de
partir tout de suite pour Vero Beach, à seulement 12 milles. Nous
arrivons en début de soirée, la marina est fermée mais nous avons
réservé une bouée par téléphone. Nous nous amarrons à couple sur le
trawler FLIGHT et nous sympathisons dès le lendemain avec ses
propriétaires Dorothy and Clayton.
NOULICA à couple sur FLIGHT
A bord de FLIGHT, avec Dorothy et Clayton
Nous retrouvons ici plusieurs équipages connus aux Bahamas notament
FIVE & DIME, TILT, COMPASS ROSE, et aussi nos amis Susan et Neil
qui nous font visiter leur nouveau bateau MEANDER. Ils ne connaissent
pas les Bahamas, mais ont bien l'intention d'y aller l'hiver prochain.
Avitaillement du bateau, vidange du moteur, maintenance du dessal et longs papotages... Pas le temps de s'ennuyer à Vero !
Nous
marchons jusqu'à la grande plage sur l'océan, que nous ne connaissions
pas car elle est interdite aux chiens. Il y a pas mal de houle, et la
plage est couverte de sargasses, ce qui devient un problème récurrent
sur les plages exposées au large. Dommage !
Sur la plage de Vero Beach
ADDISON POINT NORTH
30 mars
Nous attaquons notre remontée vers le nord, et mouillons le soir à
Addison Point, tout près de Cap Canaveral. Chaque fois que nous sommes
passés dans le coin, nous avons espéré un lancement de fusée. Et cette
fois, c'est bon ! Nous observons attentivement une grande fusée rouge,
mais c'est une petite blanche qui est finalement lancée par la NASA.
Va-t-elle partir ?
Non ! C'était une autre !
JUSQU' A BEAUFORT (SC)
Du 31 mars au 5 avril
Nous continuons la route sur le waterway. Pas de grandes aventures, à
part un échouement à marée basse en quittant Pine Island. Rien de
grave, nous devons juste attendre que la marée remonte suffisament.
En route sur l'Intra Coastal Waterway
En Georgie, le chenal est toujours aussi tortueux, et parfois envasé à
marée basse. Les opérations de dragage ont du mal à suivre les
envasements... Mais tout se passe bien, grace au faible tirant d'eau de
NOULICA.
Nous arrivons à Beaufort, juste avant un front froid énérgique
accompagné d'orages violents. Nous décidons de nous offrir une marina,
et nous prenons un ponton à Port Royal Landing Marina. Ils nous
proposent la troisième nuit gratuite, ce qui nous permet d'attendre la
fin du mauvais temps sans nous ruiner.
NOULICA au ponton
C'est une marina agréable. Ponton tout neuf, sanitaires propres,
boutique, laundry, restaurant... Et les gens sont très sympas. Il y a
même un petit centre commercial accessible à pied, avec un supermarché
et un West Marine. Bonne occasion de se dégourdir les jambes.
Port Royal, juste au sud de Beaufort, a été colonisé par des Français
dès 1562. C'est une des plus vieilles villes des Etats Unis.
A Port Royal Landing Marina
JUSQU'A GREAT BRIDGE
Du 8 au 16 avril
Nous repartons sur le waterway, la météo ne se prête pas à des sorties
en mer. Il fait nettement plus frais, on peut même dire froid !
On se les gèle...
...l'un comme l'autre !
Et comme toujours, sur l'ICW, une grande variété de paysages. Certaines
maisons sont très isolées, et toujours sur pilotis au bord de l'eau, on
ne sait jamais...
Ces gens ne sont pas gênés par leurs voisins !
C'est le printemps ! Les orfraies sont en plein préparatifs du nid,
souvent sur les balises du waterway, et protestent énergiquement si on
s'approche trop près.
Nid d'orfraie, et ses deux propriétaires.
Et
après 8 jours de navigation sans problème, nous arrivons à Great
Bridge, tout près de Norfolk, où nous nous posons une journée. Il y a
un grand supermarché à proximité du quai, bonne occasion de manger des
produits frais.
A quai à Great Bridge
Nous voyons passer une barge monstrueuse, tirée par un remorqueur. C'est rare, ici la plupart des barges sont poussées.
Remorqueur...
... et sa barge (plus un petit pousseur pour guider)
NORFOLK ET DELTAVILLE
18 et 19 avril
Une courte étape à Norfolk, où nous mouillons devant l'hôpital militaire, et le 19 avril nous venons mouiller à Deltaville.
Voilà, notre croisière 2016 - 2017 est terminée !
Nous mettons NOULICA à terre, effectuons les derniers travaux,
rangements, nettoyages, et le 2 mai nous prenons l'avion pour la France.
NOULICA à terre
Rendez-vous en octobre pour la suite de nos aventures !
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