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Nous sommes rejoints ici par Evanda, et nos amis anglais Eve and Dave (devinez comment ils ont trouvé le nom de leur bateau ?), qui nous amènent de leurs amis. Et puis Frédérique et Bruno, qui vivent à bord de leur bateau Orpao à Villefranche sur mer, viennent nous rendre visite : une bonne soirée entre amis, ça nous console de cette météo infernale !

30 mai

Nous quittons Saint Laurent par un temps nuageux et toujours frais. La météo ne permet toujours pas de traverser vers la Corse ou l'île d'Elbe, et nous longeons la côte en traversant 3 frontières : Monaco, à nouveau la France, puis l'Italie. Nous nous arrêtons à la marina de Loano : grand luxe, mais "peau des fesses" : 120 Euros la nuit ! Heureusement, la troisième nuit est gratuite, et nous restons donc 3 nuits.

Les ruelles de Loano

A Loano

Nous en profitons pour visiter la Grotte di Toirano, spectaculaire.

Dans la grotte de Toirano

2 juin

La météo s'y prête enfin, et nous partons à l'aube pour une traversée de 120 milles vers l'île d'Elbe. Petit temps, route au moteur, et nous arrivons de nuit à Portoferraio.

Dauphins sur la route de l'île d'Elbe

Nous mouillons dans la baie, comme d'habitude, où nous avons un accès facile sur la côte sud pour descendre Dino.
Nous y retrouvons les ferries Moby et leurs décorations étonnantes.

Décoration "BD" sur les ferries Moby

5 juin

Encore une longue traversée, mais cette fois nous la faisons de nuit. Nous partons dans l'après-midi, et nous arrivons le lendemain matin à Ostie.

A la voile vers Ostie

Nous y restons deux nuits, le temps de retourner visiter quelques sites à Rome.

Piazza Navona, à Rome

Pantheon

Dôme du pantheon

8 juin

Petite traversée, pour changer. 27 milles jusqu'à Anzio. le vent est faible, mais bien orienté, ce qui nous permet plusieurs heures de voile. Nous mouillons dans la baie entre Anzio et Nettuno.

Petite plage à Anzio

Dans la soirée, nous sommes abordés par une vedette de la Guardia Finanzia. Ils viennent contrôler les papiers du bateau et de l'équipage. Pas de problème, nous sommes en règle !

9 juin

Ce n'est toujours pas l'été ! Le temps est couvert, et le vent au sud-est, en plein dans le nez, heureusement pas plus de 10 noeuds. Nous traversons vers Ponza, et nous mouillons dans la baie juste au nord du port. Un grand 5 mâts carré est mouillé ici, et part sous voiles un peu plus tard.

Royal Clipper hissant ses voiles

La soirée est agitée, car le mouillage est ouvert au sud-est, et il y a de la houle, mais ça se calme dans la nuit.

10 juin

Une belle journée au mouillage à Ponza, et nous profitons de l'eau très claire pour un premier essai du dessalinisateur. Ca marche ! En première estimation, il délivre 35 à 40 litres à l'heure, pour une puissance consommée d'environ 600W.

Au mouillage à Ponza

12 juin

Ca-y-est, l'été arrive ! Il fait enfin un peu plus chaud.
Nous traversons vers Procida, et nous mouillons sous la citadelle de Corricella.

13 juin

Beau temps chaud, vent faible, mer belle. Nous traversons vers Salerno, le but de notre croisière, et une accélération du vent entre Capri et la côte nous permet d'avancer à la voile.

En route vers Salerno

Nous découvrons sur notre carte une nouvelle marina qui ne figure pas sur notre guide de navigation : la marina d'Arechi, moderne et bien équipée, mais bien sûr un peu chère...
Nous voulons visiter Pompeï, et Salerno est une bonne escale pour y aller, avec des liaisons rapides par train.

A Pompeï

Cadran solaire en parfait état de marche

Certaines peintures sont très bien conservées

Le taud de cockpit est terminé, c'est une bonne chose car l'été est enfin là. Il nous permet de prendre l'apéro au frais.

Apéro à Salerno

17 juin

Sandy et John nous quittent. Ils rentrent chez eux par train jusqu'à Nice, puis par avion.
Nous repartons pour Procida, par beau temps chaud. Dans le Golfe de Naples le vent se lève et nous permet d'avancer à la voile.

Au mouillage à Procida

18 juin

Nous traversons vers Ponza, par beau temps et vent faible, avec quand même une partie à la voile vers Ventotene.

Ponza est un joli mouillage

19 juin

Alors que nous nous baignons, un petit bateau à moteur coule sous nos yeux, à 100m de Noulica. Nous sommes plusieurs à nous précipiter en annexe, et nous récupérons l'équipage, un couple et 3 enfants, et une multitude d'objets flottants. La Guardia Costiera arrive rapidement (ils ont un gyrophare bleu sur leur zodiac !), et organise efficacement le renflouement du bateau, qui est ensuite remorqué vers le port.

Renflouement du bateau coulé à l'aide de ballons gonflés
Seul le bimini émerge

Zodiac de la Guardia Costiera et son gyrophare bleu

20 juin

Une longue traite, de Ponza en direct vers Portoferraio, sur l'île d'Elbe. Vent faible et mer belle dans la journée, mais vent de nord-ouest 4 en fin de nuit, juste dans le nez, avec une mer creuse et courte, inconfortable. Et à nouveau vent faible en arrivant à Portoferraio.

Coucher de soleil sur la mer Tyrrhénienne

Farniente à l'île d'Elbe

25 juin

La météo ne se prête pas à une traversée directe vers la France : toujours du vent fort entre Corse et continent. Nous partons pour le cap Corse . Le vent est faible, mais la mer incorfortable à cause de plusieurs trains de houle de directions différentes. Nous mouillons au sud des îles Finocchiarola, bien abrités du vent et de la houle principale de nord-ouest, mais la houle de sud rend le mouillage rouleur.

Cap Corse

26 juin

Nous allons à Calvi car nous avons besion de ravitaillement. Nous prenons une bouée devant la ville (20 Euros, moins cher que l'année dernière, bizarre !). La baie de Calvi est abritée de tous les vents, sauf du nord-est, et bien sûr, nous avons un vent frais de nord-est : gros clapôt dans le mouillage ! Nous allons à terre en annexe en maillots de bains, et nous nous habillons à terre pour aller faire les courses.
Et encore une nuit à rouler...

27 juin

La traversée est courte, les journées longues en cette saison, et Noulica suffisamment rapide malgré sa coque sale : nous traversons de jour vers les îles de Lérins en 14 heures. Nous arrivons dans la soirée sous un orage, par une pluie battante, et nous mouillons au nord de Sainte Marguerite. Ce n'est toujours pas le temps qu'on peut attendre sur la Côte d'Azur en cette saison, et l'eau est trop froide pour se baigner.

Départ de Corse au petit jour

Si,si ! Il y a bien de la neige sur les montagnes corses

29 juin

Nous sommes toujours à Sainte Marguerite, mais le vent fraîchit d'est (seule direction d'où le mouillage n'est pas protégé...) dans la soirée. Nous quittons le mouillage qui devient bien agité, et nous allons nous abriter sous le cap d'Antibes, dans l'abri de l'Olivette. Même scénario qu'il y a un mois.

Au mouillage à Sainte Marguerite

Coucher de soleil au cap D'Antibes

30 juin

Nous partons pour le golfe de Saint Tropez. Un vent régulier de sud nous permet de faire une bonne partie de la route à la voile. Nous mouillons dans l'anse des Canoubiers, où Chantal et Pierre-Al viennent nous rejoindre avec leur bateau Moondream.

A la voile vers Saint Tropez

1er juillet

Nous quittons Saint Tropez pour Porquerolles. Il fait beau, le vent est faible mais la brise se lève en milieu de journée, ce qui nous permet d'avancer agréablement à la voile. Nous mouillons à Porquerolles, dans l'anse Notre Dame, déjà bien fréquentée.

A Porquerolles

2 juilllet

Route au moteur vers Port Napoléon par vent très faible, temps couvert et températures glaciales (17°C dans les parages de Marseille). Décidément, l'été n'est toujours pas là !

Temps breton sur les calanques

Et voilà ! Notre croisière de printemps est terminée. Nous resterons à Port Nap en juillet et août, et retournerons naviguer en septembre.

23 septembre
Départ tardif pour notre croisière d'automne : ce n'est que fin septembre que nous prenons la mer, suite à des problèmes familiaux et à deux semaines de Mistral continu.
Nous partons pour Cassis, par beau temps et vent faible, et nous mouillons dans l'anse de l'Arène, juste au sud du port.

L'anse de l'Arène

24 septembre
Une belle journée de voile, et nous allons mouiller dans l'anse de la Badine, à l'ouest de la presqu'île de Giens.

25 septembre
Le vent nul au départ, fraîchit force 6 dans l'après midi. Traversée sportive vers le golfe de Saint Tropez, et nous mouillons dans l'anse des Canoubiers, peu fréquentée à cette époque.

La citadelle de Saint Tropez et le cimetière marin

Au mouillage aux canoubiers

27 septembre
Temps couvert et vent faible, nous traversons vers la baie de Cannes et mouillons au nord de Sainte Marguerite. C'est la semaine des Régates Royales à Cannes et nous voyons quelques beaux yachts en mer.

Régates royales à Cannes

28 septembre
Une courte traversée jusqu'au cap d'Antibes, pour nous mettre à l'abri du vent d'est. Nous allons mouiller dans l'anse de l'Olivette.

29 septembre
Après le passage d'un front orageux bien arrosé (Noulica est rincé à l'eau douce !), le vent repasse à l'ouest et nous retournons à Sainte Marguerite. Mais une petite houle d'est rend le mouillage rouleur toute la nuit.

30 septembre
Le beau temps est revenu, et nous repartons pour Saint Tropez, à nouveau dans l'anse des Canoubiers. C'est maintenant la semaine des Voiles de Saint Tropez, et les yachts qui étaient à Cannes la semaine dernière sont maintenant ici.
Nous retrouvons ici par hasard Jeanne et Joël à bord de leur nouveau bateau Tatihou, et nous sommes rejoints par Pierre-Al et Chantal, à bord de Moondream : c'est un vrai rassemblement du ponton B des Marines !

La semaine des Voiles attire du monde aux Canoubiers

Moondream, le ketch de Chantal et Pierre-Al

A bord de Noulica, avec Jeanne et Joël

Nous allons admirer les bateaux au port : il y a du beau monde ! Et notamment quatre classe J : Velsheda, Shamrock V, les habitués, mais aussi et deux petits (!) nouveaux : Lionheart est une réplique de Ranger, et Hanuman une réplique de Endeavour II. Ca fait plaisir de constater qu'il y a des gens suffisamment riches (et suffisamment dingues !) pour faire construire et faire naviguer ces fabuleux bateaux.

Les voiles de Saint Tropez

2 octobre

Un coup de vent d'est est annoncé. Nous partons pour Port Cros, et nous prenons un corps-mort devant le port. Nous avons la surprise de voir passer Hanuman sous voiles devant le mouillage.

Hanuman devant Port-Cros

Nous restons ici plusieurs jours, en attendant que le coup de vent soit passé. Les corps morts de Port Cros sont inconfortables : pas de chaîne, juste un cordage court pour ne pas toucher le fond, et donc aucune élasticité. Très bien pour protéger les posidonies, mais des rappels extrèmement violents sur l'étrave, au point d'endommager la pièce d'étrave de Noulica.

Sur corps-mort à Port-Cros

Nous quittons le corps mort en plein coup de vent et allons au ponton.

Noulica au ponton à Port-Cros

6 octobre
Le coup de vent est passé, nous allons mouiller à Porquerolles, dans la baie d'Alicastre, peu fréquentée à cette époque de l'année.

La passe entre Giens et l'île de grand Ribaud
Le cap Sicié au fond

7 octobre
Nous pensions aller à Cassis, mais une houle de sud-ouest nous empêche d'y mouiller. Nous allons mouiller dans la calanque de Sormiou.

Calanque de Sormiou

8 octobre
Retour à Port Napoléon par vent faible juste dans le nez. Nous tirons quelques bords à la voile pour faire des mesures sur l'alternateur d'hélice, pas encore installé définitivement.

Et nous mettons Noulica à terre pour l'hiver.

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