5 JUIN
Nous quittons Port Napoléon, et en route pour Porquerolles. Une bonne
traite de 68 milles pour notre première sortie de l'année. Le vent est
portant, mais faible. Nous mouillons dans la baie de l'Alicastre.
6 JUIN
Le vent d'est est frais, le mouillage à Porquerolles est inconfortable.
Nous allons mouiller à Brégançon, très bien abrité de ce vent.
7 JUIN
Nous partons pour Saint Tropez. Le vent souffle toujours de l'est, mais
mollit et tombe totalement dans l'après-midi. Nous mouillons dans
l'anse des Canoubiers. Nous restons là le lendemain, où nos amis
Chantal et Pierre-Al viennent nous retrouver à bord de leur ketch
Moondream. L'été est arrivé, il fait beau et chaud.
9 JUIN
En route pour les Iles de Lérins. Beau temps chaud, vent faible d'est.
Nous mouillons au Nord de Sainte Marguerite. Le mouillage est très
encombré quand nous arrivons (c'est le lundi de Pentecôte), mais la
plupart des bateaux repartent dans la soirée et nous ne sommes plus
que 4 au mouillage pour la nuit.
Notez le grand taud de cockpit de Noulica, bien utile par forte chaleur
Qu'on est bien à l'ombre !
10 et 11 JUIN
Nous traversons vers l'île d'Elbe, par beau temps et vent variable
faible. La nuit est douce mais très humide. Nous mouillons dans la rade
de Portoferraio, beaucoup moins fréquentée que les années précédentes.
Nous trouvons facilement une carte SIM pour un accès internet partout
en Italie. 3¤ pour la carte, plus 5¤ d'abonnement pour un mois, c'est
bien moins cher que ce que nous payons en France...
Elbe célèbre cette année le bicentenaire du règne de Napoléon sur l'île.
Au mouillage à Portoferraio
13 et 14 JUIN
Un longue traite de 250 milles nous amène à Salerno. Beau temps le
premier jour, nuageux le deuxième avec une faible visibilité. Et un
gros orage sur le Golfe de Naples dans la soirée. Le vent est variable
force 1 à 4, et nous permet plusieurs heures de voile à bonne vitesse.
Au portant par mer belle
Sous génois tangonné
En pleine action !
Comme la météo n'est pas bonne pour les prochains jours, en tout cas
pas assez pour passer la nuit au mouillage en sécurité, nous allons à
Salerno, port bien abrité et d'un coût raisonnable. En arrivant, nous
longeons la côte Amalfitaine de nuit, et nous avons droit à un joli feu
d'artifice pour célébrer notre arrivée. Nous prenons le ponton dans les
ténèbres (la lune est pleine, mais le ciel couvert...), heureusement l'omerggiatoro est là malgré l'heure tardive pour nous aider à nous amarrer.
Nous restons une semaine à Salerno, à cause d'une dépression orageuse
sur la mer Tyrrhénienne : violents orages tous les jours (et les
nuits...), plues diluviennes, et vents forts de secteur sud.
Accalmie, mais les orages ne sont pas loin.
A Salerno, entre deux orages
Ce temps perdu nous fait renoncer à descendre jusqu'aux îles éoliennes, comme initialement prévu. Dommage !
21JUIN
Ca y est, la dépression orageuse est partie sur la Grèce. Nous partons
pour Ponza, où nous n'avons pas pu nous arrêter à l'aller. Nous
arrivons dans la soirée, et nous trouvons le mouillage extrêmement
encombré : des bateaux partout, mouillés proches les uns des autres.
Nous sommes samedi soir, peut-être est-ce comme ça tous les week-ends ?
Nous sommes venus plusieurs fois, mais c'est la première fois que nous
voyons ça...
22 et 23 JUIN
Le lendemain, tout le monde s'en va ! Mais nous aussi : pas moyen de rester à Ponza, le temps se dégrade à nouveau.
Dommage, car Ponza est une très agréable escale (quand il fait beau !).
Nous retrouvons à Ponza le 5 mâts Royal Clipper que nous avions vu l'année dernière.
Notez que le cinquième mât sert aussi de cheminée.
Nous
voulions traverser vers le sud de la Corse, et remonter par sa côte
ouest, mais du mauvais temps est annoncé sur la mer Tyrrhénienne, sur notre route vers les Bouches de Bonifaccio.
Nous
repartons pour l'île d'Elbe. Beau temps au départ, mais couvert à
l'arrivée avec même quelques gouttes de pluie. Des orages au sud, comme
prévu par la météo, et sur la côte italienne. Nous mouillons à
Portoferraio.
26 et 27 juin
Depuis Elbe, nous avions l'intention de rallier Calvi, puis de faire la
côte ouest de la Corse. Mais non ! Nouvelle dépression orageuse, vent
de sud-ouest fort sur la Balagne, vents d'ouest sur la côte ouest...
Nous devons renoncer. Dommage, car nous aimons beaucoup cette partie de
la Corse...
Nous traversons en direct sur la côte d'Azur, profitant d'un court
créneau de vent favorable. Le temps est menaçant au départ, mais
s'améliore dans la journée, et la nuit est claire. Nous venons mouiller
au nord de Sainte Marguerite.
28 JUIN
Nous partons pour Saint Tropez. Une courte étape, ça nous change des
longues traites que nous avons faites depuis l'Italie... Un bon vent
nous permet d'en faire une grande partie à la voile, et nous pouvons
voir que l'alternateur d'hélice débite bien dès que la vitesse
est suffisante.
Le massif de l'Estérel
Nous mouillons à l'anse des Canoubiers, encore peu fréquentée en cette saison.
29 JUIN
Un coup de vent d'ouest est annoncé. Nous allons mouiller devant Port Grimaud, bien protégés de ce petit Mistral.
Nous retrouvons ici Chantal et Pierre-Al, mais aussi Michelle et Terry, nos amis anglais, en vacances sur la Côte d'Azur.
Au mouillage devant Port Grimaud
1er JUILLET
Ce vent d'ouest a été de courte durée, le vent est repassé au sud-est.
Nous partons pour Porquerolles et allons mouiller dans la baie de
l'Alicastre, déjà bien plus fréquentée qu'il y a 4 semaines.
2 JUILLET
Le vent est toujours à l'est, et nous en profitons pour faire route
directe vers Port Napoléon. Le vent monte à 4 à 5 Beaufort, ce qui nous
permet d'avancer à la voile à bonne vitesse, malgré la mer houleuse.
En route, nous sommes survolés de près par le dirigeable WAGNER.
Et voilà ! Notre croisière de printemps est terminée. Même si nous
n'avons pas pu toujours aller là où nous voulions, le but principal est
atteint : vérifier que tous les équipements du bateau sont
fonctionnels, et que NOULICA est prêt pour partir en grande croisière
en Septembre.
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