LES
ETAPES DE LA CONSTRUCTION
JANVIER 2013
Les
journées sont courtes, et les températures fraîches, mais nous avançons
le travail. Nous continuons les finitions intérieures. Les vaigrages de la cabine avant sont découpés, et en cours de traitement, ponçage, vernis, peinture.
De nouveaux rideaux et des coussins assortis viennent apporter des touches de couleurs aux portes des cabines.
L'approvisionnement des éléments du
déssalinisateur est en bonne voie. Le but est de trouver les différents
éléments à un prix raisonnable. Et curieusement, on ne trouve pas ça
facilement en France : la pompe haute pression est américaine (mais
fabriquée en Italie !), le moteur 24V est italien, le "pressure vessel"
vient d'Angleterre, la membrane viendra probablement des USA, via la Hollande...
FEVRIER 2013
Nous assemblons le moteur et la pompe
haute pression du dessalinisateur sur une structure en fibre de verre
moulée sur mesure, et nous faisons les premiers tests de pompage, à
faible puissance (le moteur est alimenté en 12V au lieu de 24V.
Les finitions intérieures ont été
retardées par plusieurs semaines de Mistral permanent (impossible de
manipuler ou de peindre de grandes plaques de contreplaqué mince en
plein vent), mais sont maintenant bien avancées :
Les portes des cabines avant et arrière ont désormais leur encadrement.
Admirez les parties elliptiques supérieures et inférieures, taillées
dans la masse.
La cabine arrière reçoit ses moulures d'angle.
Le carré est équipé de ses coussins multicolores.
Et enfin, la cabine avant reçoit ses vaigrages et son plafond, avec son store occultant.
Le remplacement de la bague hydrolube d'hélice fait partie de la
maintenance périodique du bateau, et se fait normalement en une
demi-heure, durant un carénage.
Mais dans le cadre de la rubrique "Pourquoi faire simple et bon marché
quand on peut faire compliqué et cher ?", la chaise d'hélice de Noulica
a été livrée avec une bague hydrolube high tech, où la pièce en
caoutchouc est collée à l'intérieur d'un tube en plastique dur. Cet
ensemble (qui coûte plus de 2 fois plus cher qu' une bague simple en
caoutchouc) s'avère totalement impossible à retirer de la chaise
en bronze, quand l'arbre d'hélice est en place. Il faut démonter
l'arbre, détruire la pièce au ciseau à bois pour en retirer les
morceaux un à un, et évidemment tout remonter ensuite.
Pas question de recommencer à chaque changement de bague. Nous achetons
des bagues simples en caoutchouc, mais évidemment, le diamètre ne
correspond pas ! La bague hich tech avait des dimensions bizarres (30mm
intérieur, 1" 3/4 extérieur...). Nous réalisons une pièce d'adaptation
en fibre de verre, un tube de 40mm intérieur (diamètre de la bague), et
de 44.45mm extérieur (diamètre de la chaise), que nous collons dans
l'alésage de la chaise.
Enfin nous pouvons monter une bague normale, et la retirer facilement !
Mais deux grandes journées de boulot ! Heureusement que nous ne nous y sommes pas mis la veille de la mise à l'eau !
MARS 2013
Le temps est anormalement frais, pluvieux et venté cette année, ce qui ne facilite pas le bricolage.
La
partie basse pression du dessalinisateur est bien avancée, avec les 4
gros filtres et la pompe de gavage montés sur une plaque amovible, pour
une maintenance facile.
Les
rideaux extérieurs sont presque finis. Ils seront montés sur les
hublots de roof, à l'extérieur, et auront pour but de nous protéger du
soleil lors des grandes chaleurs, tout en laissant passer assez de
lumière pour voir au travers.
Et la table de cockpit est faite, avec son piètement en inox, en utilisant les deux caillebotis réalisés l'année dernière.
AVRIL 2013
Nous avons enfin quelques jours de beau temps, ce qui nous permet d'attaquer les pièces stratifiées.
Nous réalisons le tube du tangon en
carbone, moulé sur un grand tube en carton. La plus grosse difficulté
n'est pas de stratifier le carbone, mais bien de retirer le carton
ensuite...
Le tube ne pèse que 7kg, malgré ses 5m de long.
La barre rigide qui manoeuvre la
dérive est en première ligne en cas de choc. Nous allons remplacer la
barre simple que nous avions l'année dernière par un modèle high tech.
La nouvelle barre est téléscopique, composée de deux tubes en fibre de
verre coulissant l'un dans l'autre. A l'intérieur, un vérin à gaz la
maintient à sa longueur max, mais la laissera se racourcir si
l'effort dépasse 80kg, ce qui permettra à la dérive de remonter. Et dès que l'effort
aura faibli, la barre reprendra sa dimension première, et la dérive
redescendra.
Nous ajoutons une bande blanche sur
la coque, avec le nom du bateau à l'avant. C'était prévu de longue
date, mais nous n'avions pas eu le temps de le faire l'année dernière.
Ca en jette !
Nous renforçons le support du
guindeau qui était un peu faible, ainsi que la bôme du coté du
vit-de-mulet : support des crochets de ris, support des coinceurs de
bosses de ris.
Et puis, retouches de peinture,
traitement de diverses nouvelles pièce, et grand nettoyage de la coque
et du pont, en vue de notre prochain départ en croisière en mai.
MAI 2013
Les rideaux extérieurs sont terminés. Ils nous protègerons des grosses chaleurs (pour l'instant, on s'en passe facilement...).
Nous mettons Noulica à l'eau, et nous terminons sa passerelle : une
plaque en sandwich Airex - fibre de verre collée sur une échelle en alu.
Sandy et John nous ont rejoints pour un mois.
On se croirait en mars et non mi-mai, mais malgré ces mauvaises conditions météo, nous partons en croisière. Lisez la suite sur croisière 2013.
JUILLET 2013
Après notre croisière de printemps en Italie, nous sommes de retour à
Port Nap, où nous mettons Noulica à terre pour juillet et août.
Nous avons une longue liste de petits travaux à faire, et c'est
bien plus facile avec le bateau à terre proche du container que nous
louons ici.
Nous profitons du beau temps pour recoller deux hublots de roof qui
fuyaient. Un cadre rouge protège le collage des UV et
rappelle la couleur de la coque.
La jauge de gasoil est montée définitivement, il ne restera qu'à
l'étallonner quand le réservoir sera plein. En attendant, et tant qu'il
est vide, nous modifions sa tubulure interne : le tube de retour du
gasoil descend maintenant jusqu'au fond.
Les dossiers des banquettes du carré
sont fixés par des boutons pression. Il restent maintenant en place
tout en permettant un accès facile aux équipets situés derrière.
Le beau temps chaud se prête bien à la stratification de pièces en
carbone. Nous réalisons la cloche de tangon, articulée sur un vrai
vit-de-mulet, comme la bôme. Elle ne sera pas réglable en hauteur, mais
l'expérience montre que nous tangonnons toujours le génois à la même
hauteur sur le mât.
Toujours en carbone, nous
modifions le guignol de barre franche. Il a désormais plusieurs points
de fixation pour l'extrémité du vérin d'Arthur, notre pilote
automatique. Ca permettra d'ajuster la vitesse d'orientation de la
barre.
Nous terminons les pièces en teck du cockpit, un cadre autour du fond
du cockpit, et des petites lattes sur le coffre central arrière.
Et dans la cabine arrière, de petits rideaux masquent les tableaux de contrôle du moteur et du dessal.
AOÛT 2013
Peu de travail ce mois-ci, mais nous terminons le tangon et ses embouts.
La cloche est collée sur le mât, et nous mettons la balancine en place.
Et
sous la coque, nous retournons les crépines des circuits d'eau de mer
du frigo (qui avait tendance à se désamorcer à grande vitesse), et du
dessalinisateur. Et nous fixons la plaque de masse de la radio.
Nous
partons dans le grand nord pour visiter la famille et les amis, et nous
y restons plus longtemps que prévu suite au décès d'un proche.
OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE 2013
Peu
d'activités spectaculaires sur Noulica à cette période, coupée
par un séjour de quelques semaines dans le nord,
pour visiter à nouveau la famille et les amis.
Tant que les températures sont
clémentes, nous rabotons une partie du puits de dérive sur laquelle la
dérive vient encore un peu frotter, puis nous le comblons avec un
matériau isolant pour réduire les entrées d'air froid dans le bateau
durant l'hiver.
Nous ajoutons un système de contrôle
du circuit éléctrique : 3 voltmètres, un ampèremètre et un affichage de
la puissance fournie ou absorbée par les batteries.
Les 3 tensions (24V, 12V, 5V) sont disponibles sur des bornes et une embase "allume-cigare".
La pompe de refroisissement des
groupes froids a maintenant sa propre alimentation, et ne tire plus sur
les alims "propres" 12V ou 5V, désormais réservées à l'éléctronique et
l'informatique.
D' après les mesures
effectuées en croisière, l'alternateur d'hélice n'aura pas besoin
d'être rebobiné (bonne chose, car c'est un gros boulot !). Il devra
simplement tourner un peu plus vite, ce que nous obtenons en lui
tournant une nouvelle poulie plus petite.
Un peu de menuiserie : nous posons les moulures d'encadrement autour des trois blocs tiroirs,
Ainsi qu'autour des équipets de cuisine.
Et bien sûr, l'entretien quotidien du
bateau, et puis sa décoration à l'approche des fêtes de fin d'année
(même si nous remonterons dans le nord pour Noël).
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